Mon histoire de mec bi
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
Merci à Jeanne et Marjotte pour votre soutien et les bonnes ondes.
Je pense qu'il faudra trouver à nouveau le bon moment pour la discussion. Je ne sais pas comment dire à quel point c'est frustrant d'avoir le sentiment de tout faire bien, d'être réglo et de se heurter à un mix entre le soutien et la fin de non recevoir.
Je pense qu'il faudra trouver à nouveau le bon moment pour la discussion. Je ne sais pas comment dire à quel point c'est frustrant d'avoir le sentiment de tout faire bien, d'être réglo et de se heurter à un mix entre le soutien et la fin de non recevoir.
Re: Mon histoire de mec bi
As tu pensé à une thérapie de couple pour en parler. Moi ça m'a beaucoup aidé à comprendre mon mari et sa bisexualité. Du coup ça m'a donné envie de comprendre, j'ai lu beaucoup d'articles sur la bisexualité, je me suis renseignée sur des forums car je ne connaissais pas. C'était pour moi un univers inconnu et je pense méconnu. Mes premières interrogations sur certains forums LGBT ont été peu concluant avec des clichés comme "ton mari te dit être bi car c'est un homo refoulé". On a eu la chance de tomber sur une thérapeute qui connaissait bien le sujet et m'a bien orienté. Ça peut être une piste à envisager. Moi c'est ce qui l'a permis de l'accepter et d'envisager qu'il explore son côté homosexuel. Tu peux lui suggérer cette solution.
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
Pour être honnête, je pense plutôt bien connaître la question. Je ne suis pas perdu. Mais en réalité, ma situation se résume à la position de ma moitié "ok t'es bi c'est ok, bon on va pas y passer l'année". Pour beaucoup, ça serait déjà pas mal.
Moi.je ressens le besoin d'aller plus loin, et donc ça remet mécaniquement en question beaucoup de choses dans le couple. Le piège,c'est que ça implique de s'y intéresser, d'en parler, de construire quelque chose. Et ma femme, ce n'est pas un sujet de préoccupation ni d'intérêt. D'où une grande différence dans notre façon de voir les choses
Moi.je ressens le besoin d'aller plus loin, et donc ça remet mécaniquement en question beaucoup de choses dans le couple. Le piège,c'est que ça implique de s'y intéresser, d'en parler, de construire quelque chose. Et ma femme, ce n'est pas un sujet de préoccupation ni d'intérêt. D'où une grande différence dans notre façon de voir les choses
Re: Mon histoire de mec bi
Je pensais à une thérapie de couple surtout pour elle, qu'elle comprenne mieux ta problématique et ta souffrance.
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
Oui j'avais compris, mais finalement c'est bizarrement tourné comme ça hihi. On devrait trouver des thérapies de conscientisation. ^^
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
Plus sérieusement, j'ai la conviction qu'une thérapie est une demarche volontaire qui naît déjà d'une prise de conscience, d'un chemin/parcours personnel. Chemin sur lequel j'avance quotidiennement depuis des années. La problématique c'est qd le ou la partenaire ne ressent pas ce besoin. Ce que je veux dire, c'est qu'on peut ici trouver que sa démarche n'est pas très "fair-play" mais quelque part ça fait sens.
C'est une des sources de frustration, de se sentir avancer mais pas être suivi. Au final il y a ce côté prison dorée, devoir se contenter de ce qu'on a, même si c'est source de mal-être.
C'est une des sources de frustration, de se sentir avancer mais pas être suivi. Au final il y a ce côté prison dorée, devoir se contenter de ce qu'on a, même si c'est source de mal-être.
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
Bon et bien... Voilà 5 ans. Joyeux anniversaire le coming out !
Et le bilan est troublant. La quarantaine est arrivée et est bien là. Si je prends toute mon histoire, racontée ici, j'ai été libéré d'un terrible poids, et je me suis senti bien. Tellement bien !
Puis, la délivrance de l'acceptation est allé avec une condition, ne rien changer dans le couple. Et ça, ça m'a pas mal secoué avec un épisode dépressif à la clé. Paradoxe, notre relation est encore plus solide, encore plus stable, mais il me manque quelque chose. Tout fonctionne très bien, sauf cet aspect là qui est devenu une sorte de tabou, tant les rares discussions n'ont abouti à rien.
Ces dernières années ont fait évoluer ma perception des choses. Si j'excluais toute attirance romantique, j'ai pas mal changé depuis. Je ressens un manque, ou plutôt des manques. Sexuellement évidemment, et ça aucune femme ne peut le combler, mais aussi une forme de complicité, quelque chose de complémentaire à mon couple.
Nous parlions à l'époque de jardin secret. L'herbe a repoussé, et le jardin s'est recréé. Ma femme ne s'intéresse pas trop à cette part de moi, et finalement, après un moment explosif (dans le bon sens) et une libido gigantesque tout est rentré dans la norme. Et je suis un peu déçu de ça.
Au final, je suis un peu amer. C'est bien sûr confortable de ne plus vivre dans un placard. J'en ai d'ailleurs parlé à quelques amies de valeur, concernées elles mêmes. Mais le statu quo me donne le sentiment de ne pas avancer et d'être un peu prisonnier d'un schéma qui ne me convient pas vraiment, en tous cas pas comme ça.
Et le bilan est troublant. La quarantaine est arrivée et est bien là. Si je prends toute mon histoire, racontée ici, j'ai été libéré d'un terrible poids, et je me suis senti bien. Tellement bien !
Puis, la délivrance de l'acceptation est allé avec une condition, ne rien changer dans le couple. Et ça, ça m'a pas mal secoué avec un épisode dépressif à la clé. Paradoxe, notre relation est encore plus solide, encore plus stable, mais il me manque quelque chose. Tout fonctionne très bien, sauf cet aspect là qui est devenu une sorte de tabou, tant les rares discussions n'ont abouti à rien.
Ces dernières années ont fait évoluer ma perception des choses. Si j'excluais toute attirance romantique, j'ai pas mal changé depuis. Je ressens un manque, ou plutôt des manques. Sexuellement évidemment, et ça aucune femme ne peut le combler, mais aussi une forme de complicité, quelque chose de complémentaire à mon couple.
Nous parlions à l'époque de jardin secret. L'herbe a repoussé, et le jardin s'est recréé. Ma femme ne s'intéresse pas trop à cette part de moi, et finalement, après un moment explosif (dans le bon sens) et une libido gigantesque tout est rentré dans la norme. Et je suis un peu déçu de ça.
Au final, je suis un peu amer. C'est bien sûr confortable de ne plus vivre dans un placard. J'en ai d'ailleurs parlé à quelques amies de valeur, concernées elles mêmes. Mais le statu quo me donne le sentiment de ne pas avancer et d'être un peu prisonnier d'un schéma qui ne me convient pas vraiment, en tous cas pas comme ça.
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
J'ai bien aimé lire tout ça. Ce n'est pas courant d'avoir un auteur engagé sur plusieurs années.
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
J'aurais aimé raconter un progrès plus satisfaisant pour tous les partis et pas un statu quo frustrant. Merci merci pour ta réponse
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- Biscotte
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Re: Mon histoire de mec bi
Je ne sais pas. Peut-être que ça paraîtra plus évident dans quelques années.
Le problème à mes yeux est d'avoir placé beaucoup d'espoir dans la communication et la confiance et finalement me sentir rester au même point.
Le problème à mes yeux est d'avoir placé beaucoup d'espoir dans la communication et la confiance et finalement me sentir rester au même point.