C'est l'histoire d'un mec :)
Posté : 28 jui 2021 13:25
Bonjour à tous,
Aujourd'hui j'aimerai vous confier mon témoignage qui me tient à coeur :
Nous avions 6 ans, il était beau, je le voyais nimbé de lumière, je l'aimais secrètement, il était mon "meilleur ami".
Parfois je rêvais que tel un papillon, je me métamorphosais en femme pour vivre avec lui pour toujours.
Puis j'ai grandi, les hormones ont fait leur chemin avec leur lot d'amours déçus pour des jeunes filles insipides mais pourtant aux formes si attirantes !
Aujourd'hui je suis un homme de 42 ans et j'assume enfin ma bisexualité même si je suis rangé, une femme formidable, 2 garçons d'une première union et une magnifique petite fille.
En conséquence, plus rien à prouver ni à perdre.
Le cheminement fut long et semé d'embuches et contre toute attente je fus mon pire ennemi.
A l'adolescence, aidé par une éducation hétérosexuée et fortement homophobe, j'ai réprimé mes désirs homosexuels et les ai transformé par un profond dégoût.
Cette émotion, bien trop intense pour être normale, m'était naturellement justifiée par les lois "divines" du Lévitique : Un homme ne couchera point avec un homme comme il couche avec une femme.
Je n'aurais pas dû prêter de l'importance à ce livre truffé d'abominations et de crimes punis de mort qui sont anodins aujourd'hui et bizarrement tus par les ultras-religieux.
Par contre cette phrase de la Genèse aurait dû raisonner en moi : "Dieu donc créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il les créa mâle et femelle.", pas "mâle ou femelle", "mâle et femelle" !
En devenant adulte et en me mettant en couple avec une femme vers 20 ans, je fus curieux puis de plus en plus attiré par la communauté et la culture gay.
Je savais que je pouvais tomber amoureux et me mettre en couple avec un homme mais j'avais toujours ce dégoût pour cette sexualité.
A l'époque j'étais pour le PACS et par extension pour le mariage gay mais pas pour l'adoption, puis j'ai eu des enfants...
J'ai donc compris a quel point il était arrogant de ma part d'être pour ou contre un sujet que ne me concerne pas mais aussi qu'il était illusoire de penser qu'un couple hétérosexuel feraient mieux que des parents gays.
Vers 30 ans, j'ai dit a une amie : "Je suis bisexuel", c'était une déduction, l'émotionnel, le sexuel ne suivait toujours pas.
J'avais croisé beaucoup de personnes jusqu'à ce moment qui pensaient que j'étais gay ou bi mais je n'avais jamais été affirmatif.
A 38 ans j'ai rencontré ma femme qui m'a fait le cadeau après notre mariage de faire un saut dans le milieu libertin, quelle école de la vie !
Lors de mon expérience, la bisexualité masculine y était fortement taboue mais j'ai pu avoir quelques occasions que j'ai beaucoup appréciées.
A partir de ce moment j'ai perçu la sexualité sous un autre angle : légère, récréative, anodine, décorrelée de la domination et la possession que je suis maintenant capable de détecter.
Après la naissance de ma fille, je me suis réveillé un matin et j'ai dit à ma femme "Je suis bisexuel", réponse : "Enfin, on y arrive".
J'aurais tant aimé connaître les bras, l'amour et la protection d'un homme mais j'ai pris d'autres directions.
Aujourd'hui plus de dégoût, plus de peur, j'aimerai le crier au monde entier, dire à mes enfants qu'ils sont uniques que leur genre et leur sexualité le sont aussi.
J'aimerai leur dire que tout est permis, que la seule moralité qui prévaut est le respect d'autrui.
Merci d’être arrivé jusqu’ici
Aujourd'hui j'aimerai vous confier mon témoignage qui me tient à coeur :
Nous avions 6 ans, il était beau, je le voyais nimbé de lumière, je l'aimais secrètement, il était mon "meilleur ami".
Parfois je rêvais que tel un papillon, je me métamorphosais en femme pour vivre avec lui pour toujours.
Puis j'ai grandi, les hormones ont fait leur chemin avec leur lot d'amours déçus pour des jeunes filles insipides mais pourtant aux formes si attirantes !
Aujourd'hui je suis un homme de 42 ans et j'assume enfin ma bisexualité même si je suis rangé, une femme formidable, 2 garçons d'une première union et une magnifique petite fille.
En conséquence, plus rien à prouver ni à perdre.
Le cheminement fut long et semé d'embuches et contre toute attente je fus mon pire ennemi.
A l'adolescence, aidé par une éducation hétérosexuée et fortement homophobe, j'ai réprimé mes désirs homosexuels et les ai transformé par un profond dégoût.
Cette émotion, bien trop intense pour être normale, m'était naturellement justifiée par les lois "divines" du Lévitique : Un homme ne couchera point avec un homme comme il couche avec une femme.
Je n'aurais pas dû prêter de l'importance à ce livre truffé d'abominations et de crimes punis de mort qui sont anodins aujourd'hui et bizarrement tus par les ultras-religieux.
Par contre cette phrase de la Genèse aurait dû raisonner en moi : "Dieu donc créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il les créa mâle et femelle.", pas "mâle ou femelle", "mâle et femelle" !
En devenant adulte et en me mettant en couple avec une femme vers 20 ans, je fus curieux puis de plus en plus attiré par la communauté et la culture gay.
Je savais que je pouvais tomber amoureux et me mettre en couple avec un homme mais j'avais toujours ce dégoût pour cette sexualité.
A l'époque j'étais pour le PACS et par extension pour le mariage gay mais pas pour l'adoption, puis j'ai eu des enfants...
J'ai donc compris a quel point il était arrogant de ma part d'être pour ou contre un sujet que ne me concerne pas mais aussi qu'il était illusoire de penser qu'un couple hétérosexuel feraient mieux que des parents gays.
Vers 30 ans, j'ai dit a une amie : "Je suis bisexuel", c'était une déduction, l'émotionnel, le sexuel ne suivait toujours pas.
J'avais croisé beaucoup de personnes jusqu'à ce moment qui pensaient que j'étais gay ou bi mais je n'avais jamais été affirmatif.
A 38 ans j'ai rencontré ma femme qui m'a fait le cadeau après notre mariage de faire un saut dans le milieu libertin, quelle école de la vie !
Lors de mon expérience, la bisexualité masculine y était fortement taboue mais j'ai pu avoir quelques occasions que j'ai beaucoup appréciées.
A partir de ce moment j'ai perçu la sexualité sous un autre angle : légère, récréative, anodine, décorrelée de la domination et la possession que je suis maintenant capable de détecter.
Après la naissance de ma fille, je me suis réveillé un matin et j'ai dit à ma femme "Je suis bisexuel", réponse : "Enfin, on y arrive".
J'aurais tant aimé connaître les bras, l'amour et la protection d'un homme mais j'ai pris d'autres directions.
Aujourd'hui plus de dégoût, plus de peur, j'aimerai le crier au monde entier, dire à mes enfants qu'ils sont uniques que leur genre et leur sexualité le sont aussi.
J'aimerai leur dire que tout est permis, que la seule moralité qui prévaut est le respect d'autrui.
Merci d’être arrivé jusqu’ici