Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Arnickel » il y a 2 ans

Oublie, Tu as compris l'essentiel, je ne veux pas t'influencer en frontal et passer pour un méchant ;)

Je te souhaite sincèrement de retrouver le bonheur.

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par cajoline1610 » il y a 2 ans

Ne t'inquiète pas tu ne passes pas pour un méchant, je ne me voile plus la face maintenant. Moi aussi je le souhaite, pour l'instant je suis plus heureuse avec lui que sans lui

Bonsoirbonsoir
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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Bonsoirbonsoir » il y a 2 ans

Noctis, s'il y a des choses à dire, je t'en prie…

Arnickel, j'ai l'impression de bien comprendre tes pistes de méditation

Cajoline, je te souhaite le meilleur.
Je voudrais que tu comprennes que quand j'écris que je suis suis plus heureux maintenant ce n'est pas parce que j'ai quitté ma femme, mais que je suis mieux avec moi-même.

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Arnickel » il y a 2 ans

Il y a aussi une possibilité en dernier recours : le laisser faire tout ce qu'il veut en dehors du foyer pendant un laps de temps, par exemple 6 mois ou 1 an. Même si j'imagine que tu auras beaucoup de mal à tenir. Par ailleurs, il ne sait peut être pas encore faire la différence entre sentiments et émotions et donc il y a un fort risque de rupture.

Quand on a accumulé un grand nombre de partenaires et testé beaucoup de situations on se rend compte que l'on ne trouvera jamais ce que l'on cherche car ce que l'on cherche est à notre portée : notre conjoint !

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Noctis » il y a 2 ans

Ça fera bientôt 19 ans que je suis en couple avec mon épouse, le "sentiment amoureux" a disparu depuis bien longtemps. Il a laissé sa place à l'amour. Nous nous connaissons donc bien et nous savons ce que nous nous apportons mutuellement. C'est ça qui me permet de vivre ce que je vis avec mon ami.

Néanmoins, ça a été un long parcours pour moi pour arriver à cette situation. En effet, j'ai subi des attouchements de la part de mon père entre 6 et 8 ans environ. Ces abus sont devenus de la violence physique et psychologique par la suite.

Il m'a fallu plus de 20 ans pour que je retrouve un fonctionnement à peu près normal, notamment avec l'aide et le soutien de mon épouse. Peut-être que si j'avais été voir un spécialiste, ça aurait mis moins de temps.

Toujours est-il que j'ai pu accepter ma bisexualité facilement, puis j'ai pu la vivre sereinement et avec épanouissement.

Cette acceptation aisée m'a fait comprendre que je ne cherchais pas uniquement l'aspect physique d'une relation homosexuelle, mais également le côté sentimental. Comment trouver un homme qui accepte de partager moments intimes avec des sentiments ? Et puis, j'ai rencontré l'homme. C'était tout à fait inattendu.

Mon épouse m'a dit récemment qu'elle avait quand même un peu d'appréhension si un jour je développais des sentiments pour un homme. Au vu de ce que je vis, de comment les choses ont évolué (notamment la présentation de mon ami à ma famille), elle considère à présent que c'est une bonne chose que j'ai eu des sentiments pour quelqu'un, car la relation est plus épanouissante pour tout le monde.

Cajoline, je pense que ton mari a des blessures ou des insécurités qu'il n'a pas encore guéris. Le poids de la société, de l'éducation, de la religion, font que vivre des relations extra-conjugales restent difficiles à accepter, entre sentiments de culpabilité, gêne,...

Je me demandais... Est-ce que son mal-être influence ta façon de vivre votre situation ? Si ton mari acceptait pleinement sa bisexualité et la vivait de manière épanouissante, est-ce que ça t'aiderait ?

@Bonsoirbonsoir, il serait plus approprié que je te réponde ou fasse part de mes pensées dans un topic qui t'es consacré :wink:

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par cajoline1610 » il y a 2 ans

Bilan de la psy, en gros c'est un besoin dont il ne pourra se passer pour pouvoir être bien. Le problème c'est moi qui ne l'accepte pas. Et que si je n'y arrive pas alors il faudra envisager le divorce

Bonsoirbonsoir
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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Bonsoirbonsoir » il y a 2 ans

Bonsoir Cajoline
J'imagine que c'est un résumé…

C'est drôle de formuler ça comme ça: Le problème c'est moi qui ne l'accepte pas.

J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être, qu'il vaudrait mieux ne pas poser le problème en terme de :"c'est moi qui…" ou "c'est lui qui…"
Parce que s'il y a un problème c'est qu'il est difficile ( parfois impossible ) de concilier deux réalités tout autant valable et raisonnables.

Le truc est que si c'est difficile à accepter que quelqu'un d'autre soit heureux en étant pas ce qu'on considérerait qui serait bien pour soi, c'est qu'on oublie de chercher au fond ce qui serait bien pour les deux, les mille, les milliards.

Pour les deux ce serait qu'à la fois chacun puisse vivre pour soi et que ça convienne parfaitement à l'autre. C'est très rare. Pas parce qu'on est malveillant, mais parce qu'on est pas identiques.

Si l'idéal est d'être hétéro monogame et amoureux ça paraît incompatible avec la bisexualité d'opportunité et sexuellement découplée de l'amour.
Mais si l'idéal est moins (théoriquement) formaté, n'est-il pas possible d'imaginer un moyen terme qui serait: quand il est là et que moi aussi , on y est vraiment, l'un pour l'autre. Puis quand on est séparé chacun retrouve sa liberté de mouvement en tant qu'individu, liés par des valeurs morales ( il y en a bien d'autres que sexuelles), des attachements affectifs, des souvenirs fondateurs, une famille etc… mais libre de ses choix; soit d'être hétéro monogame exclusif ou homosexuel momentané.

J' écris ça parce que j'ai l'impression qu'à un moment il faut pouvoir prendre le contrôle. Je veux dire que , encore une fois ce n'est peut-être que moi, j'ai eu besoin de reprendre à mon compte une sexualité extérieure qui m'avait été imposée et qui m'a coupé de la connaissance de moi même, du contrôle sur mes propres aspirations, désirs et fantasmes.

Je ne saurai jamais si je me serais révélé homosexuel ou bisexuel si on ne m'avait pas imposé des pratiques qui à ce moment dépassaient ce que je me figurais de la sexualité. Alors , comme ces moments ont eu lieu et ont laissé en moi des traces douloureuses mais aussi des fantasmes brûlants, j'ai éprouvé souvent (et j'éprouve encore) le besoin de me réaproprier cette partie de moi même, par moi même. Et ça ne regarde en rien ma conjointe. C'est juste de moi à moi. Et quand je me trouve en compagnie de quelqu'un qui est dans le même mood, qui est positif et pas intrusif, c'est une sensation d'accomplissement. Selon l'endroit où on se trouve dans la réalisation de son identité cet accomplissement peut-être accompagné de stress ou de culpabilité et réclame impérieusement le secret. Ou au contraire est un jeu sexuel épanouissant.

Bien sûr on évacue pas aussi tranquillement les siècles de liens entre la sexualité et le "mariage " l'un conduisant à l'autre et l'autre légitimant l'un. Mais c'est une construction aussi arbitraire que de ne vivre que par pulsions.

Et au final aussi arbitraire, quoi qu'il en coûte à plein de gens, que de croire que être normal est être comme la majorité. On existe quand même chacun individuellement, on a chacun son corps, son visage, ses empreintes digitales. Personne n'est vraiment comme tout le monde.
Il y a une utilité indéniable à avoir des lieux communs, des habitudes, des a priori mais quelquefois ça ne convient plus.

Comment faire pour ne pas faire du mal aux autres en étant soi-même?

J'aurai dans ma vie passé pas mal de temps à essayer de faire faire aux autres ce que je croyais bon pour moi, et de faire moi même ce que je croyais bon pour eux, mais est-ce que ce n'est pas plus simple que pour les questions intimes d'identité chacun fasse ce qu'il croit bon pour soi ( dans le respect évident bien entendu) et puis propose ce qu'iel est vraiment?

J'avais lu un truc édifiant sur les moyennes, en moyenne on est tous hétéro, vu le grand nombre d'hétéros. La moyenne c'est une image pratique, ça aide à considérer, comprendre, prendre des décisions.

Mais mettons que sur une population de mille personnes, l'immense majorité ( tout le monde) 999 personnes perdent 1000€ quand une seule gagne 10000000€ (10 millions) en moyenne chacun a gagné plus de 9000€ ce qui est vraiment différent de ce que chacun a pu expérimenter.

Ce que je veux dire c'est que quelqu'un qui vivrait par exemple en accord avec lui même, mettons hétéro monogame fidèle exclusif sexuellement et amoureux ne représente que lui même, même si en moyenne c'est un idéal partagé par la grande majorité. Majorité qui dans l'exemple avec les sous aurait tous gagné.

De la même façon quelqu'un qui aurait trouvé sa voie, son identité, son bonheur pourrait , au final, donner l'impression que ça rejaillit sur tous le monde.

Les deux impressions sont arbitraires et dépendent de la signification qu'on veut leur donner.

C'est long…mais c'est plein d'amour

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Pablobi » il y a 2 ans

cajoline1610 a écrit :
il y a 2 ans
Bilan de la psy, en gros c'est un besoin dont il ne pourra se passer pour pouvoir être bien. Le problème c'est moi qui ne l'accepte pas. Et que si je n'y arrive pas alors il faudra envisager le divorce
Ça semble brutal, mais c'est peut-être une façon d'envisager les choses. Je suis ton histoire depuis que je suis inscrit sur le forum, et je vous bien que tu ne trouves pas ton équilibre, que ce que tu désires, c'est un retour à une situation antérieure plus apaisée. Ce qui ne sera vraisemblablement plus possible.

Je rejoins @bonsoirbonsoir dans son dernier message. Le poids de la norme est considérable, conditionné par des siècles d'histoire, et quoiqu'on en pense, ça conditionne aussi notre propre regard. La bisexualité, chez une partie d'entre nous, est un univers à explorer pour se sentir entier. On peux tempérer en se disant que dans ce contexte de normes, cet épanouissement a un prix, et on peut faire du mal à nos partenaires respectifs.
C'est un raisonnement circulaire, la probabilité pour que tout le monde soit épanoui dans ce contexte est infime.

Dans ton histoire, je n'arrive pas à savoir si ton mari y trouve son compte, et qui souffre le plus de cette situation. Si chacun arrive à s'épanouir dans une solution sur-mesure, alors tant mieux, mais il y a fort à parier que ça ne soit plus dans le cadre d'un couple exclusif. Si ton mari en souffre, qu'il sache qu'il n'est pas le seul. Malgré tout, je pense qu'il faut aussi trouver un espace de normalisation, de dialogue, où il est essentiel d'aller dans la même direction.
Finalement tu sembles avoir admis sa vie parallèle. Est-ce que tu verrais aujourd'hui les choses sous un autre angle ? Tu préférerais qu'il n'ait pas cette sexualité là, y être admise, ne rien savoir, qu.il ait un seul partenaire régulier ? Ou peut-être que tu attends toi aussi un peu d'espace pour toi ? Je comprends aussi que ses déplacements lui servent de soupape en un sens. As-tu des soupapes, toi aussi ?

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par cajoline1610 » il y a 2 ans

Il est vrai que c'est un peu brutal mais c'est comme cela que je l'ai ressenti. il est comme ça je ne peux le changer, je l'accepte ou je pars car il faut arrêter de se voiler la face, il a besoin de cette vie parallèle pour trouver son équilibre, se sentir entier comme tu dis.

Pour l'instant il est déterminé à avoir sa vie parallèle qu'une fois tous les 2 mois quand il va seulement dans une ville où il a ses habitudes et plus dans l'autre pour me prouver qu'il tient à moi et qu'il y met du sien. Mais est-ce que c'est utopiste, réalisable.

j'ai admis son besoin de vie parallèle mais ce n'est pas pour autant que ça ne me fait rien.
Dans l'idéal, ce serait retrouvé ma vie d'avant et dans son idéal à lui, c'est faire ce qu'il veut quand il veut et rester avec moi.
ces 2 idéaux ne sont pas compatibles.
Après nous allons composer avec la réalité, un idéal acceptable une semaine tous les 2 mois environ. chacun y met du sien;

la psy lui a conseillé d'avoir ces pratiques dans un contexte différend, car quand il va sur les aires de repos, c'est du "libre service" il peut y aller quand il veut, que s'il rencontre quelqu'un ce sera davantage réfléchi.

Elle a également dit, que plus il consomme et plus il en a envie.

Dans un premier temps je veux savoir, car je ne veux qu'il se foute de moi en abusant, à chaque fois qu'il part il y va, pour l'instant ce n'est pas possible pour moi, peut-être qu'avec le temps ça va évoluer mais pour l"instant j'en ai pas la force.

Et non moi je n'ai pas de soupapes, quand il part c'est travail, maison, enfants, devoirs, repas et quand il rentre j'ai envie de profiter de ces moments avec lui.

Bonsoirbonsoir
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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Bonsoirbonsoir » il y a 2 ans

Une chose qui me perturbe est ceci: Le mari de Cajoline lui a-t'il expliqué ce qu'il ressent dans ces moments?
Ou plus précisément est-ce que toi Cajoline tu comprends ce qu'il ressent?

Je veux dire d'un point de vue physiologique? Ce qui fait qu'il se sent tenu de se "soulager"?
Je crois qu'en ce domaine les sensations féminines et masculines sont assez différentes, du moins dans leur fréquences de manifestation, d'après ce que j'ai compris.

Je devrais peut-être poster ça dans mon cas personnel mais j'aimerais savoir si je suis le seul à éprouver cette sensation ou pas.

Quand un bébé pleure il y a toutes sortes de raisons, il peut avoir un inconfort, avoir faim, mal au dents et… il a alors une seule solution pour manifester son inconfort: pleurer.
Petit à petit avec l'apprentissage on développe plus de possibilité de communication mais ce qui reste c'est la sensation d'inconfort face à un besoin inassouvi, manger ou cesser d'avoir mal par exemple. Pour certaines choses on s'y fait et on se contient. Mais on peut être d'humeur massacrante si on a faim par exemple alors qu'on sait qu'on a juste faim.

Dans le domaine de la sexualité les pulsions et les frustrations sont nombreuses et la plupart du temps s'évacuent par le comportement social. Mais ça reste souvent sur le mode réflexe.

Pour ma part la plupart du temps les micro désirs, les micro pulsions se dissolvent dans la conversation ou l'emploi du temps, tranquillement.
Á d'autre moment ça se résout par l'amour ou bien par le coït.

Avec les hommes, il y a une dimension particulière de résolution qui est plus rare avec les femmes, je parle de mon point de vue.
Comme quand on est enfant on utilise un imparfait particulier avant de jouer: "on disait que …"
De la même façon il y a une sorte de prérequis entre hommes qui est de cet ordre, indépendamment des sentiments qui sont en jeu.

Il y'a cet accord presque trivial, sur le type de relation qui peut presque exclure complètement le sentiment amoureux et même humain.
Il y a une recherche de satisfaction fondamentale qui peut passer par des rapports de forces mis en scène.
Quelque fois sous couvert "d'interdit transgressé" le plaisir se nimbe d'un vocabulaire érotique, qui dans d'autres cas serait inapproprié et qui là est partie prenante de l'excitation. Je veux dire qu'indépendamment de ce que je pense de l'égalité des genre je peux dans cette bulle érotisante, féminiser mon partenaire pour signifier la translation des rôles sociaux, le décollage dans le monde du jeu érotique.
Il m'est arrivé aussi de penser ou dire à l'invitation de mon alter ego des grossièretés parce que leur non utilisation dans la vie civile normale participe de ce moment d'exception, sans que je pense au final un traître mot de ce que je profère.

C'est une sorte d'ivresse de sortir du cadre non sexué et de jouir, de manière un peu régressive, de cette liberté trouvée-là.
J'ai ce comportement beaucoup plus avec les hommes qu'avec les femmes, les circonstances s'y prêtent souvent mieux.

Il y a comme une connivence avec la sensation profonde, prostatique, du milieux du corps. Une chose délicieusement animale et maladroite.

Je ne suis pas sûr que les femmes passent aussi souvent que les hommes par cet endroit dans leur excitation. Parce que c'est une sorte de caricature jouissive.

De sorte que par "respect", "pudeur" avec les femmes j'évite souvent ces zones. Une des particularités du "soulagement" entre hommes, quand il n'y a pas forcément d'amour est ce service direct que n'apporte pas la sexualité hétérosexuelle. C'est comme si ce n'était pas exactement la -même chose. Et d'ailleurs quand il arrive qu'on fasse l'amour de cette façon à une femme le succès de l'opération est souvent dû à la bienveillance de la femme plutôt qu'a sa satisfaction.

Quand se faire sucer, excusez moi, devient une impérieuse nécessité souvent ça fonctionne avec cette sensation etc…

Il n'est pas rare que des messieurs, très bien sous tous rapports par ailleurs, dans cette sorte d'ivresse se présentent, se comportent et se considère comme des "sal...", des "vide…" etc… Et cette chose là, je crois que c'est surtout les hommes qui le vivent. Et qui ne se trouve, quasiment que là.

Et comme le bébé de tout à l'heure qui n'a qu'une seule solution: pleurer pour résoudre son inconfort, souvent les hommes confrontés au "besoin" de se "vider" de "s'exprimer" au sens étymologique ne voient qu'une solution: éjaculer pour résoudre son inconfort, et éjaculer dans un homme quand il s'agit de cet inconfort particulier.

Je ne sais pas si je me fais bien comprendre et si d'autre que moi ressentent cet impérieux désir quelque fois, mais il ne s'agit pas d'amour mais d'autre chose.

Bonsoirbonsoir
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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Bonsoirbonsoir » il y a 2 ans

cajoline1610 a écrit :
il y a 2 ans

Et non moi je n'ai pas de soupapes, quand il part c'est travail, maison, enfants, devoirs, repas et quand il rentre j'ai envie de profiter de ces moments avec lui.
Mais pourquoi pas, une semaine tous les deux mois prendre un peu de recul pour toi, avoir du temps "libre" dont tu fais ce que tu veux et ou il s'occupe du reste, maison, devoirs , repas etc…?

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par cajoline1610 » il y a 2 ans

pour répondre à ta dernière question bonsoir bonsoir, parce que techniquement c'est impossible, il est pratiquement parti toutes les semaines et je dois gérer le quotidien

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par cajoline1610 » il y a 2 ans

je lui ai déjà demandé ce qu'il ressent dans ces moments là et sa seule réponse c'est juste du plaisir physique mais je suis sûre qu'intérieurement c'est plus que ça mais il n'en a pas conscience

Bonsoirbonsoir
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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Bonsoirbonsoir » il y a 2 ans

Plus que quoi? c'est quoi plus que du plaisir tu crois?

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Re: Accepter sa bisexualité pour bien la gérer ?

Message par Pablobi » il y a 2 ans

cajoline1610 a écrit :
il y a 2 ans
Dans un premier temps je veux savoir, car je ne veux qu'il se foute de moi en abusant, à chaque fois qu'il part il y va, pour l'instant ce n'est pas possible pour moi, peut-être qu'avec le temps ça va évoluer mais pour l"instant j'en ai pas la force.

Et non moi je n'ai pas de soupapes, quand il part c'est travail, maison, enfants, devoirs, repas et quand il rentre j'ai envie de profiter de ces moments avec lui.
Oui alors, là, je trouve qu'il y a un souci. C'est une asymétrie. On vit dans une société patriarcale, donc, ce déséquilibre est largement admis dans notre société, mais il n'est pas juste.

je comprends ta position, je suis père au foyer aussi, et cette charge là, j'en assume une partie, et c'est épuisant. Alors voir que l'autre profite de la vie, je comprends que ça nourrisse une frustration profonde. C'est probablement une question qui dépasse la seule sexualité. En tant qu'homme cis-bi, je sais que j'ai un avantage, et que je pourrais probablement imposer ma façon de voir les choses dans mon couple. Ça ne serait pas socialement mal vu, mais je ne veux pas envisager les choses sous cet angle. Par défaut, je me suis laissé imposer celle de ma compagne ; ce qui en fin de compte, n'est sûrement pas mieux et nourrit d'autres frustrations.

Ce que je veux dire ici, c'est que le dialogue est essentiel, mais s'il n'est pas constructif, il mène nul part. Finalement, la situation idéale pour toi, un retour à un couple mono, semble infaisable. Tu composes donc avec la situation que tu sembles subir. Du coup, il me paraît important de ne pas t'oublier, et de songer aussi à te ménager ces espaces dans ta vie pour ne pas subir. J'ai l'impression que votre histoire commune manque de compromis, et à ce jeu là, même si je comprends le désir et les besoins de ton mari, je ne peux qu'avoir de l'empathie pour toi, parce que tu es toujours perdante dans ce calcul.

Du coup, il faudrait peut être changer l'équation, ou la formuler en d'autres termes, et essayer de trouver ce que tu pourrais avoir comme idée pour t'épanouir dans ce modèle de couple (vacances en amoureux, activité en solo pour toi, week end entre copines, je note ce qui me vient à l'esprit. Je comprendrais que tu n'aies pas particulièrement envie d'aller voir ailleurs, mais c'est une option qui me semble équitable, quoiqu'on ne fait pas du commerce ici)

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