Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

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Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Athos » il y a 1 an

Bonjour,

Je suis actuellement en (gros !) questionnement sur mon orientation sexuelle. J’ai su assez tôt que j’aimais les filles (j’en suis une également) car je suis tombée amoureuse. À l’époque, j’avais honte, je ne l’acceptais pas du tout et j’ai fais ce que l’on pourrait appeler je crois un passage d’homophobie intériorisée. Je n’étais pas violente ni physiquement ni verbalement envers qui que ce soit, mais je me détestais profondément. Je ne connaissais pas d’homosexuel à l’époque, donc je n’avais personne à qui parler ni à prendre comme potentiel exemple, ce qui a fait que je me suis sentie très seule.
Il y a un peu plus d’1 an, je suis retombée amoureuse, toujours d’une fille. Cette fois, j’ai l’impression qu’il y a un « truc » en plus, que c’est encore plus fort que la première fois. Ce n’est certainement pas réciproque, et j’hésite à dire à cette personne que je l’aime. Je précise que la première fois, je n’ai pas eu ce tracas : pour moi, personne ne devait jamais le savoir, c’était ainsi, je crois que cela ne m’a jamais traversé l’esprit de façon sérieuse.
J’ai mis entre 5 et 8 ans à accepter totalement le fait que j’aime les filles, et malgré que j’essayais constamment de me trouver des excuses (« mais non, c’est juste une amie, je l’aime très fort, c’est tout » « si ça se trouve, j’aime les garçons, c’est juste une phase », etc.) je pensais que j’étais lesbienne, je n’y croyais pas vraiment lorsque je me disais que j’aimais les garçons. Donc, il y a quelques mois, j’ai vraiment réussi à accepter d’être lesbienne. Enfin, d’aimer les filles.
Je ne savais pas trop pourquoi, dire que j’étais « lesbienne » ou « homosexuelle » me gênait encore un peu. J’avais l’impression que dire ça, c’était comme dire adieu aux garçons, en quelque sorte, et je me suis rendue compte que ça me dérangeait. Pourtant, je précise que j’ai très souvent pensé : « ce serait tellement plus facile d’être lesbienne et d’en être SÛRE ». Mais je n’arrivais pas à me faire totalement à cette identité.
Je me suis alors posée la question : « Je ne serais pas bi, par hasard ? » Ce qui, accessoirement, aurait aussi expliqué le fait que j’oublie si souvent que j’étais lesbienne et que je pense aux garçons comme si je pouvais sortir avec eux, en être amoureuse, etc, comme une hétéro, en fait. Je n’avais/n’ai pas l’impression de ne pas être concernée lors des discussions à propos de garçons et de ce genre de choses.
Et pour moi, m’identifier comme lesbienne revenait inconsciemment à appartenir à une communauté, alors que (oui oui, je sais elle existe) la communauté bi est très TRÈS peu présente autour de moi.

Or, depuis quelques jours, je suis presque convaincue d’être bi. En réalité, rien n’a vraiment changé pour que cela arrive, c’est tombé d’un coup : je me suis levée un matin (à demi) persuadée d’être bi. J’hésite toujours, mais moins qu’avant, je dois dire. En fait, le point important dans tout ça, c’est que je me suis entièrement extraordinairement libérée, ça m’a fait un bien fou. Et j’ai l’impression qu’une « barrière » commence à se lever, j’éprouve de l’attirance pour des acteurs, des figures masculines… ce qui m’était très peu arrivé jusqu’ici, et à chaque fois, ce n’était pas suffisant pour me dire que j’aimais les garçons.
Je précise également que je n’ai encore jamais rencontré de garçon qui soit vraiment « mon genre » : je pense avoir une vague idée du type de garçons dont je puisse potentiellement tomber amoureuse, mais il n’y en a aucun exemple dans mon entourage (qui ait mon âge)…
Donc, pourrait-on dire que j’étais (et suis peut-être toujours) dans une phase d’ « hétérophobie intériorisée » ? Je crois que cela n’existe pas, mais peut-être avez-vous un avis là-dessus ou une expérience personnelle à m’apporter ?
Est-ce que vous pensez que je suis bi ou que je m’invente des histoires parce que j’ai encore un problème avec l’homosexualité ?

PS : y a-t-il des HPI/THP dans le coin qui auraient des tuyaux pour arrêter de se poser 10 000 fois la même question dans la minute ? Vraiment, je n’en peux plus de penser autant !!


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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Auxesib » il y a 1 an

Est-ce que tu connais la différence entre une attirance esthétique , attirance sexuelle et une attirance romantique ?
Je pense que c'est la base permettant de déterminer au mieux tes préférences.

Tu demandes s'il y a des HPI/THP dans le coin. Est-ce que tu as un diagnostic ou uniquement des soupçons ?

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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Bluemind » il y a 1 an

Bonjour Athos :-)
Comme me l ont dit beaucoup de personnes sur ce forum, car je suis du genre a enormement analyser les choses, a me poser des milliards de questions, tu n as pas besoin de te donner d etiquette ou savoir a 100 % si tu es bi ou lesbienne. Je pense que ca ne va que te creer du stress en plus.
Pour l instant, tu es amoureuse d une femme, je ne pense pas que tes crushs sur les acteurs peuvent impacter ta vie mis a part si tu comptes rencontrer Henry Cavil ou Harry Styles 😄 Tu peux tres bien aimer les 2, c est possible. (Pas ces deux acteurs, les hommes et les femmes je veux dire ^^)
J ai envie de te dire tout peut arriver dans la vie et tout peut changer. Ado j ai eu un gros crush sur un garçon alors que je n etais pas tellement interessee par les garcons, je pense qu une des raisons qui ont fait que je n ai pas voulu commencer cette histoire est que j avais peur que ca ne marche pas, comme j aimais les femmes (meme si a cette epoque, je ne l acceptais pas).
J ai envie de te dire, ne te focalise pas sur bi ou lesbienne et tout ca. Quand j ai lu ton post, j ai eu de la peine pour toi parce que tu as dit que tu ne vas pas essayee avec la fille dont tu etais amoureuse parce "ca n etait certainement pas reciproque".
Je pense que tu peux toujours essayer. Voir ce que ca donne. Le conseil que je te donne c est d accepter le fait que tu aimes les femmes. Ne pas en avoir honte ou te dire que ca n en vaut pas la peine. Je pensais l avoir accepter avant mon coming out, mais ca n etait pas le cas totalement. Et je sais que c est plus dur de savoir si une femme est interessee, mais tente le coup. Le rejet peut etre dur, mais des fois on regrette plus le fait de ne pas avoir essaye.
Bonnes fetes :-)
J'ai faim d'amour, mais je crois que ca va etre plus simple que je me fasse des pâtes.

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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Athos » il y a 1 an

Bonjour Auxesib et Bluemind !

Merci pour vos réponses !

1) @Auxesib : oui, je connais la différence et je m’appuie principalement sur l’attirance romantique pour donner un nom à mes préférences, mais : je suis attirée sexuellement presque que par des garçons, c’est très flexible, avant c’était l’inverse ; je suis attirée esthétiquement beaucoup plus par des filles ; je suis attirée romantiquement par des filles et j’ai l’impression que je pourrais tomber amoureuse d’un garçon (je ne suis pas sûre à 100% mais quand je me dis que je suis bi j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé la solution à mes tracas.Ce qui m’empêche d’être convaincue que je le suis, c’est que je n’ai jamais été amoureuse d’un garçon, ce n’est basé que sur une impression ou des projections mentales)

2) Oui, j’ai un diagnostic de THPI, j’ai vu des psychologues, fait des tests, etc.

3)@Bluemind merci pour ton message. Si j’hésite, ce n’est pas tant à cause du fait que ce ne soit pas réciproque, je suis plutôt ok avec ça, mais la fille en question a déjà eu des déclarations d’amour de la part de garçons et je sais d’après ça qu’elle a tendance à couper les ponts avec la personne car elle ne sait pas comment réagir (ou un truc comme ça).
Sinon, je sais qu’en soi, les étiquettes ne sont pas nécessaires à 100% mais je ne peux pas m’empêcher de vouloir tout savoir tout de suite. C’est plus fort que moi, je n’arrête pas d’y penser.

Bonnes fêtes à vous aussi !
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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Matilda » il y a 1 an

Ce qui est génial dans ce genre de forum, c'est de se rendre compte qu'on n'est vraiment pas seuls à passer par la, à se poser toutes ces questions!

La sexualité pour certains, elle restera stable, simple, mais pour d'autres, elle fluctue selon les périodes et c'est OK! Et puis il y a des phases dans la vie aussi où on a besoin de se découvrir, de se poser des questions, et c'est pas forcément le plus facile à vivre, c'est déroutant, mais c'est comme ça!

Le tout, c'est de s'aimer et s'accepter tel qu'on est, meme si qui on est, ça peut être un peu flou et imprécis, même si on ne se comprend pas toujours!
"Et nous trouvons que, pour un être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même." Henry Bergson , l'évolution créatrice

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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Matilda » il y a 1 an

https://www.bisexualite.info/forum/view ... &start=120

Ici, un topic sur la question de la fluidité de l'orientation sexuelle.
"Et nous trouvons que, pour un être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même." Henry Bergson , l'évolution créatrice

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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Athos » il y a 1 an

Merci pour vos réponses @Matilda !
Et en effet, c’est réconfortant de voir qu’on n’est pas seul à se demander toutes ces choses.
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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Athos » il y a 1 an

Ah, et j’ai une autre question :

Quand j’étais au collège, j’avais un prof que j’adorais. Il était (très) beau, intelligent, et avait une prestance, une élégance qui ne m’ont jamais laissée de marbre. Au fur et à mesure, je me suis rendue compte que je l’idéalisais, je rougissait intérieurement et j’avais peur de dire ou faire une bêtise en sa présence, je voulais être bien vue de lui, j’y pensais très souvent et j’aurais vraiment aimé l’avoir l’année suivante. Il suffisait qu’il me dise bonjour pour que j’y pense toute la journée. En réfléchissant, ce n’était pas assez fort pour dire que j’en étais amoureuse (je pense que je ne pourrais pas tomber amoureuse d’un prof de toute façon) mais je ressentais quelque chose, c’est sûr, et c’est toujours le cas. Je me suis longtemps demandée si ces sentiments nouveaux relevaient de l’admiration ou de l’attirance (de l’un à l’autre, il n’y a qu’un pas). Puis j’ai « comparé » lesdits sentiments à ceux que j’avais ressenti pour des « crush » filles de mon âge (« crush » signifie pour moi que je n’étais pas amoureuse, mais très attirée par elles et que j’aurais probablement pu, si je les avais mieux connues, en tomber amoureuse). Je suis arrivée à la conclusion que c’était à peu près la même chose que je ressentais pour ces « crush » plus ou moins importants que pour ce prof.
J’ai ouï dire que c’était une histoire classique : un(e) élève qui tombe amoureux/se ou en crush sur un professeur. Cependant, la question n’est pas vraiment là. Jamais je n’aurais voulu que notre relation prof/élève aille plus loin ou prenne une autre direction.
Simplement, je me demandais si être attirée par lui, un homme, pouvait représenter une preuve de ma potentielle (et de plus en plus probable) bisexualité, ou si au contraire cela aurait pu arriver même en n’aimant que les filles.
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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Auxesib » il y a 1 an

Athos a écrit :
il y a 1 an
Bonjour Auxesib et Bluemind !

Merci pour vos réponses !

1) @Auxesib : oui, je connais la différence et je m’appuie principalement sur l’attirance romantique pour donner un nom à mes préférences, mais : je suis attirée sexuellement presque que par des garçons, c’est très flexible, avant c’était l’inverse ; je suis attirée esthétiquement beaucoup plus par des filles ; je suis attirée romantiquement par des filles et j’ai l’impression que je pourrais tomber amoureuse d’un garçon (je ne suis pas sûre à 100% mais quand je me dis que je suis bi j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé la solution à mes tracas.Ce qui m’empêche d’être convaincue que je le suis, c’est que je n’ai jamais été amoureuse d’un garçon, ce n’est basé que sur une impression ou des projections mentales)

2) Oui, j’ai un diagnostic de THPI, j’ai vu des psychologues, fait des tests, etc.

3)@Bluemind merci pour ton message. Si j’hésite, ce n’est pas tant à cause du fait que ce ne soit pas réciproque, je suis plutôt ok avec ça, mais la fille en question a déjà eu des déclarations d’amour de la part de garçons et je sais d’après ça qu’elle a tendance à couper les ponts avec la personne car elle ne sait pas comment réagir (ou un truc comme ça).
Sinon, je sais qu’en soi, les étiquettes ne sont pas nécessaires à 100% mais je ne peux pas m’empêcher de vouloir tout savoir tout de suite. C’est plus fort que moi, je n’arrête pas d’y penser.

Bonnes fêtes à vous aussi !
Je pense que le message de Matilda plus bas sera suffisant pour répondre à tes questionnements.
Pour approfondir. Il y a ce wiki qui doit avoir environ 300-400 définitions de termes divers et variés : https://lgbtqia.fandom.com/fr/wiki/Sp%C ... _les_pages

Tu pourras voir à quel point c'est varié.

Tu es attiré sexuellement que par des garçons en ce moment mais avant ce fut l'inverse.
Le message de Matilda est un bon début pour que tu comprennes que ce sont des choses pouvant arriver même si très peu de gens ont conscience que les attirances peuvent être fluides.

Tu es attiré romantiquement par les filles mais incertaines pour les garçons. Peut-être que pour les garçons tu as un côté lithromantique ( https://lgbtqia.fandom.com/fr/wiki/Lithoromantique ) ou alors que tu es demiromantique ( https://lgbtqia.fandom.com/fr/wiki/Demiromantique ) vis à vis d'eux ?

On peut par exemple être demiromantique avec les gars et ne pas l'être avec les filles ou vice-versa. On peut aussi être demi-romantique pour les deux.

Je ne fais que dire quelques pistes concernant tes attirances mais seule toi pourra le savoir.

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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Auxesib » il y a 1 an

Athos a écrit :
il y a 1 an
Ah, et j’ai une autre question :

Quand j’étais au collège, j’avais un prof que j’adorais. Il était (très) beau, intelligent, et avait une prestance, une élégance qui ne m’ont jamais laissée de marbre. Au fur et à mesure, je me suis rendue compte que je l’idéalisais, je rougissait intérieurement et j’avais peur de dire ou faire une bêtise en sa présence, je voulais être bien vue de lui, j’y pensais très souvent et j’aurais vraiment aimé l’avoir l’année suivante. Il suffisait qu’il me dise bonjour pour que j’y pense toute la journée. En réfléchissant, ce n’était pas assez fort pour dire que j’en étais amoureuse (je pense que je ne pourrais pas tomber amoureuse d’un prof de toute façon) mais je ressentais quelque chose, c’est sûr, et c’est toujours le cas. Je me suis longtemps demandée si ces sentiments nouveaux relevaient de l’admiration ou de l’attirance (de l’un à l’autre, il n’y a qu’un pas). Puis j’ai « comparé » lesdits sentiments à ceux que j’avais ressenti pour des « crush » filles de mon âge (« crush » signifie pour moi que je n’étais pas amoureuse, mais très attirée par elles et que j’aurais probablement pu, si je les avais mieux connues, en tomber amoureuse). Je suis arrivée à la conclusion que c’était à peu près la même chose que je ressentais pour ces « crush » plus ou moins importants que pour ce prof.
J’ai ouï dire que c’était une histoire classique : un(e) élève qui tombe amoureux/se ou en crush sur un professeur. Cependant, la question n’est pas vraiment là. Jamais je n’aurais voulu que notre relation prof/élève aille plus loin ou prenne une autre direction.
Simplement, je me demandais si être attirée par lui, un homme, pouvait représenter une preuve de ma potentielle (et de plus en plus probable) bisexualité, ou si au contraire cela aurait pu arriver même en n’aimant que les filles.
Seule toi peut le savoir.

Il peut arriver à des lesbiennes convaincu de l'être à 100% de découvrir un jour une exception dans leur orientation romantique en tombant amoureuse d'un gars. C'est ce que l'on appelle le boréaromantisme.

Le boréaromantisme est l'équivalent de la boréasexualité concernant l'orientation romantique.

Le présent message et celui que j'ai écris qui précède celui-ci devraient te guider.

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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Athos » il y a 1 an

Merci pour tes réponses, @Auxesib !

En effet, je ne connaissais pas le borearomantisme, mais je pense que c’est intéressant à creuser, même si je ne pense pas forcement l’être. Et le demiromantisme me semble aussi être une piste intéressante.
Je ne pense pas être lithromantique, simplement, je pense tout simplement que je peux être très attirée par quelqu’un sans forcément en tomber amoureuse. Et la relation prof/élève ne me semble pas favorable au développement de sentiments amoureux (dans mon cas).
Et comme l’a également dit Matilda, l’orientation sexuelle est quelque chose de très fluide, particulièrement dans le cas des bisexuels, qui le remarquent plus (je pense) car ils sont attirés par plusieurs genres. Je suis consciente de cette fluidité (mon orientation purement sexuelle a beaucoup changé dans le temps, par exemple) et c’est l’une des raisons qui fait que je me pose la question de savoir si je suis bisexuelle ou non.
Bonne journée !
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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Auxesib » il y a 1 an

Athos a écrit :
il y a 1 an
Merci pour tes réponses, @Auxesib !

En effet, je ne connaissais pas le borearomantisme, mais je pense que c’est intéressant à creuser, même si je ne pense pas forcement l’être. Et le demiromantisme me semble aussi être une piste intéressante.
Je ne pense pas être lithromantique, simplement, je pense tout simplement que je peux être très attirée par quelqu’un sans forcément en tomber amoureuse. Et la relation prof/élève ne me semble pas favorable au développement de sentiments amoureux (dans mon cas).
Et comme l’a également dit Matilda, l’orientation sexuelle est quelque chose de très fluide, particulièrement dans le cas des bisexuels, qui le remarquent plus (je pense) car ils sont attirés par plusieurs genres. Je suis consciente de cette fluidité (mon orientation purement sexuelle a beaucoup changé dans le temps, par exemple) et c’est l’une des raisons qui fait que je me pose la question de savoir si je suis bisexuelle ou non.
Bonne journée !
Merci à toi d'avoir pris le temps de répondre. Je suis heureux d'avoir pu t'aider.

Tu peux t'estimer heureuse (J'espère ne pas t'offenser en utilisant le féminin. Je me demande si tu préfère le pronom elle ou un autre) de vivre au XXIe siècle.

Il y a encore quelques décennies. S'était difficile pour les gens divergents de la norme d'avoir la possibilité de correspondre avec quelqu'un pouvant les aiguiller.

Je suis membre de plusieurs communautés sur Internet et je reconnais que ça m'aide.

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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Athos » il y a 1 an

Je suis d’accord avec ce que tu dis, Auxesib, en effet nous avons de la chance de vivre à cette époque plutôt qu’à une autre.
Et concernant les pronoms, j’ai l’habitude que tout le monde m’appelle « elle » (très peu de personnes savent que je suis genderfluid et je préfère être considérée comme une fille, c’est plus simple et je vis très bien comme ça), mais je crois que si tu disais « il », cela ne me choquerait pas.
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Re: Questionnements : hétérophobie intériorisée ? Suis-je bi ou une lesbienne qui a du mal à s’assumer ?

Message par Auxesib » il y a 1 an

Athos , je ne veux pas de descendants et je ne pense pas qu'un jour j'aurais d'enfants.

J'espère que les descendants de mes collatéraux (Un collatéral c'est par exemple un frère , un oncle , une cousine germaine , une grande-tante etc... soit tout ce qui n'est pas un ascendant ou un descendant) connaîtront des jours meilleurs concernant l'acceptation des minorités sexuelles ainsi que d'autres minorités (Les neurodivergents parmi d'autres minorités).

J'aime bien imaginer la vie de mes cousins germains éloignés au 10ème degré (C'est à dire les arrières 8x petits-enfants de mes cousins germains. Les premiers devraient naître vers 2280 max) et de d'autres collatéraux qui ne sont pas encore nés.

Quoi qu'il en soit.

Je sais qu'il y aura un fossé entre ce que j'imagine et ce qu'ils vivront parce qu'un humain du XXIe siècle demeurera une personne du XXIe siècle sauf pour ceux qui connaîtront le XXIIe siècle (Par exemple la plupart des Occidentaux naissant dans les années 2020 s'ils vivent environ 80 ans) ou alors ceux pouvant éventuellement bénéficier d'avancement médical nous faisant vivre plus longtemps (Certains pensent qu'un jour on pourra vivre 150 ans voir plus).

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