Dernieres questions orientation sexuelle

[Fille19]

Bonjour,

Je ne sais pas sil y a beaucoup de gens encore actifs.

Je publie une dernière fois avec plus de précisions pour vos dernières réponses ensuite je m arreterais la mais cest une reelle souffrance pour moi.

Je suis une fille.
Je suis totalement perdue sur mon orientation sexuelle. Jai toujours été amoureuse des garçons. Depuis le collège je ressens de l attirance sexuelle pour le corps des femmes (jai connu rapidement le plaisir sexuel vers 10 ans). A 5 ans je disais que je voulais couché avec mon cousin.

A 12 ans jai decouvert le corps de la femme surtout la poitrine et ca ma fait quelque chose. (plus petite j etais intriguée par les seins de mes barbies, temps que je voyais les corps de mes kens que je trouvais trop sexy).

Jai continué a grandir en m interessant et beaucoup aux garçons dont je tombais amoureuse et garder mes fantasmes féminins pour moi.

Jai ensuite vers l age de mes 25 ans eu un copain et un amant j etais folle de l amant ( (meme de le voir nu meme si je nai jamais trouvé le sexe de l homme beau) peut etre que cest l interdit qui m attire rien quil me frolait je ressentais de l excitation).

Puis j etais perturbée d etre partagé entre 2 garçons et men voulait de tromper mon copain un jour jai pété un plomb et jai un flash que j etais lesbienne.

Depuis j etais attirée sexuellement attirée par toutes les filles et les garçons me laissaient de marbre. Puis jai re eu une relation avec mon amant et ca été super plaisant.

On a du se separer je me prenais pour un homme pensait que je devais faire une transition et quand il me touchait ça me brulait.

Entre temps j avais été interné en psychiatrie a cause de tout ca de mon mal etre je me suis rapprocher d une fille je pensais couché avec mais j etais" osbedé " a l idée de garder mon amant j etais amoureuse mais comme je lai dit plus haut je ne pouvais plus l approcher a la fin.

Jai eu du mal a l oublier et a faire un trait sur le genre masculin alors jai recherché des garcons je suis en couple avec un. Il est magnifique super beau. Mais le soir a son contact j avais envie de vomir puis de plus en plus fréquemment tant dis que mon obssession pour le corps feminin me poursuivait.

J ai l impression que je dois passer a l acte.
Jai remarqué que le porno gay m excitait aussi. Comme si que l interdit était excitant pour moi. Mais je dois avouer que les corps des femmes me fait vraiment quelque chose.

Je tiens a rajouter que je suis sujette au toc et je me teste constamment contre ma morale (dans mon imaginaire).

Merci de votre retour

Je voudrais vos avis svp

[ChrisRed65]

Je ne sais pas quoi te dire de plus que ce que je t'ai déjà dit.

Bon courage.

[Bonsoirbonsoir]

Bonjour Fille 19,

Je lis dans vos interventions une certaine anxiété, et même un peu de confusion. Je ne sais pas l’âge que vous avez mais je crois que le temps arrange beaucoup de chose, et heureusement parce que grâce à ça c’est un peu moins pénible de vieillir.

Il me semble que pour "trier" dans ce qu’on est il faut faire la part des choses.

Trier ce qui est des émotions et des sentiments, ce qui est de l’ordre du physiologique, des valeurs morales et de ce qu’on est soi-même au milieu de toutes ces choses qui nous composent.

Et c’est même, je crois la première chose à considérer; qui on est et même ce qui nous fait le plus de bien, pour être soi-même.


Par exemple vous écrivez à la fois la difficulté à avoir des relations sexuelles avec un ou des garçons qui vous plaisent ou que vous aimez, mais dont les caresses vous "brûlent" ou vous font "vomir".

La raison pourrait en être que, plutôt que par les garçons, vous êtes attirée par les filles, dont vous dites aimer le corps depuis longtemps. En même temps vous avez des projets, peut-être des valeurs communes avec votre partenaire, qui est un garçon, et vous semblez ne pas désirer vous en séparer.

À mon avis ce qui est important est de sentir ce qui vous fait le plus de bien en vous mettant au centre.

Il se peut que vous aimiez telle ou telle personne en fonction de sa personnalité et aussi telle ou telle autre personne en fonction de votre désir sexuel, de votre appétence particulière et intime. Il est possible que ces deux émotions ne recouvrent pas les mêmes personnes.

Le cadre de l’éducation, souvent dessiné par les capacités des parents et même de la communauté, de la la société qui nous entoure et dont nous faisons partie, est un cadre général qui ne convient pas parfaitement à tout le monde.

Dans ce cadre "idéal" si on est une fille on est attiré sentimentalement et sexuellement par les garçons et vice versa. Et tout est "bien". C’est de cette façon qu’on fait des familles stables. C’est ainsi que se terminent les contes de fées etc…

Pourtant dans l’exercice de la vie intime ce n’est pas forcément le cas. Par un raccourci vertigineux ce qui serait "idéal" devrait être l’absolu et en dévier serait louche au minimum, déviant et pervers au maximum.

Mais ce raccourci est évidement fallacieux. C’est à dire que ce n’est pas si simple, ni si vertueux.

Sinon pourquoi serait-on si mal, menacerait-on l’équilibre général? et surtout pourquoi ferions nous du mal en aimant ou en étant attiré par quelqu’un·e?

Bien entendu on peut éprouver des sentiments pour quelqu’un sans attirance sexuelle, heureusement. Symétriquement on peut éprouver, subir?,une attirance sexuelle sans avoir de sentiments amoureux pour cette personne.

Faut-il toujours "réaliser"? Non pas nécessairement.
Est-ce interdit ? Non par qui le serait-ce?

Vous écrivez que durant votre "partenariat" avec votre amoureux de l’époque vous aviez un amant. J’imagine que les deux relations n’était pas équivalentes.

De la même façon ( et presque pour les mêmes raisons) vous pourriez vivre et avoir des projets avec votre partenaire et aimer, ou désirer quelqu’un d’autre. La différence du sexe ou du genre de l’un ou de l’autre n’est ici qu’un détail.

Seulement la force du "cadre" fait que dans un monde ou l’exclusivité sexuelle est une norme patente, ce genre de découplage entre sentiments (projets, habitudes ) et sexualité ( désirs, expériences, curiosités etc…) incite au secret, au mensonge etc…

Et ça c’est déstabilisant et anxiogène. Bien sûr on imagine aisément que pour ne pas faire du mal, à l’autre ou à soi-même on garde pour soi les désirs qui ne correspondent pas à ce qui fait partie du cadre. Or c’est dommage à plus d’un titre; d’abord parce que ce n’est excitant qu’un court moment mais assez encombrant tout le reste du temps, mais aussi parce que c’est assez mesquin, hypocrite et surtout anxiogène.

Suis-je normale ? Pourquoi dois-je ou risquai-je faire du mal aux autres et à moi même pour quelque chose que je n’ai pas choisi?


Le mieux serait d’en parler, et ça c’est le plus difficile. En parler avec soi-même d’abord, qu’est-ce que j’aime, qu’est-ce qui me fait du bien. À quelqu’un d’autre, une psy qui donnera un point de vue externe et aussi à la personne concernée.

Parce qu’au fond c’est mieux de parler que de tricher, avec soi-même et les autres. C’est mieux d’établir un nouveau cadre que de sinuer, tricher, contourner un cadre qui ne nous est pas adapté.
Ça ne veut pas dire tout bousculer et détruire mais considérer l’inconfort dans quoi on est et supposer que les sentiments de la personne avec qui on fait des projets, on partage des valeurs etc…préfère
notre confort que de s’accrocher à un cadre qui est étriqué et douloureux pour nous.

Il n’y a aucun mérite à être quoi que ce soit, mais il est sage de proposer ces limites aux autres.

Souvent on a peur de tout perdre, par exemple son conjoint qui ne supporterait pas une négociation sur ce qu’on est, ou ce qu’on est devenu ( souvent à grand peine) mais quelle drôle d’idée de s’associer à quelqu’un qui considérerait, a priori que ce qu’elle ou lui considère comme juste lui paraîtrait aussi évident sachant que c’est une souffrance.

Ça ne veut pas dire que ce qu’elle ou lui pense, ou ressent n’a pas de valeur, mais il ne faut pas accepter de souffrir pour les "valeurs" de quelqu’un d’autre. C’est évidement réciproque et c’est dans l’aménagement que chacun est le moins inconfortable.

En clair, si vous aimez votre partenaire et que vous désirez aussi quelqu’un·e d’autre, ça vaut le coup de lui dire, de négocier la possibilité de découpler les sentiments et la sexualité, au prix de l’inexclusivité offrir la fidélité par exemple (c’est souvent une valeur qui procure la confiance qui est essentielle dans un couple).

Les modalités sont uniques comme chaque histoire. S’il n’y a pas d’espoir possible de négociation, alors ça veut dire de la souffrance et ça n’augure rien de bon pour l’avenir de cette histoire.

Parce que ce n’est pas comme un flash ou un crush qui peut arriver dans n’importe qu’elle histoire et qui suscite de la jalousie et parfois de la rancœur mais qui au bout du compte, raisonnablement n’est pas prévisible et s’arrange entre adultes sensés.

C’est une définition de soi-même qui ne devrait pas causer de la peur, de la crainte, de la souffrance mais juste être un fait dont il faut tenir compte lors de la "négociation" d’un couple unique, particulier.

Dans ce cas; après cette négociation qui signifie que vous ayez accepté, vis à vis de vous même qui vous êtes ( quoi que vous soyez) ce que vous êtes prête à accepter et ce que vous n’êtes pas prête à endurer, il y a de forte chance que les symptômes (écœurements, brûlures) disparaissent d’eux mêmes. Soit parce qu’il n’ont plus d’occurence, soit parce qu’il étaient dû à l’angoisse.


Je vous souhaite le meilleur

[Fille19]

https://www.huffingtonpost.fr/life/arti ... 67429.html

Je ne sais pas ce que ca vaut.

[Joebuck]

C'est assez intéressant ce qu'elle dit sur la sexualisation banalisée de la femme, qui ferait que toute la société est conditionnée à désirer le genre féminin. Je me suis déjà fait cette hypothèse. Je lui trouve pas mal de sens mais lui trouve contradiction dans certaines catégories d'hommes gays. Après on pourra dire que chaque règle a son exception et que les garçons très féminins et exclusivement homo font officie d'exception. En même temps quand j'entends certains gays dire que leur façon de désirer les femmes c'est de chercher à leur ressembler, il me semble qu'il est question de désir là encore. Bref, trêve de généralisations.

Là où je rejoins absolument et fermement l'autrice de ton article, c'est que ça n'est à personne d'autre qu'à nous-même de nous apposer une orientation. Si tant est que l'on souhaite s'en apposer une.
Il y a surement autant de façons d'être homo, bi, hétéro qu'il y a d'homo, de bi et d'hétéro. On met des labels pour pouvoir s'appréhender soi-même au début, pour pouvoir comprendre les autres, pour se regrouper entre personnes aux intérêts communs. Mais dans le fond chacun.e sa façon dêtre et de faire.

Et lorsqu'on a du mal à trouver son chemin là dedans, avec des manifestations physiques aussi fortes que les tiennes, la meilleure des choses est peut-être de se fare accompagner d'un.e pro de la santé mentale. Le bon ou la bonne psy (chologue, chotérapeute, chiatre, etc...) t'aidera sans doute à démêler les fils de ta situation très personnelle, donc très particulière. Si tu peux faire cet investissement (ça n'est pas forcément donné à toutes les bourses malheureusement), je pense que tu ne le regretteras pas sur le long terme. Tu en tireras forcément des bénéfices à vie. Je parle en connaissance de cause. Et je ne suis sans doute pas le seul.

Bon courage !

[Bixy]

L'article parle d'une étude qui prétend définir l'orientation sexuelle d'une personne en se basant uniquement sur la dilatation de ses pupilles devant des photos... C'est une blague !?

[Fille19]

Cest pour voir l excitation sexuelle

[Bixy]

Oui j'ai bien compris, et je trouve pas ça très sérieux comme méthode. A partir de là on peut en conclure tout et son contraire, ce qui rend l'article beaucoup moins pertinent.

[Fille19]

Ils disent juste que les femmes qui se disent hetero elke ressente de l excitation face a l image du corps feminin

[ChrisRed65]

Je suis un peu d'accord avec biscuit, ça me semble un peu compliqué de tirer des conclusions avec ce genre d'études. Et puis, personnellement, il me faut plus que simplement voir un corps pour ressentir de l'excitation. Comme beaucoup de gens j'ose espérer.

Cela dit, je suis un peu d'accord avec les conclusions de Joe aussi.